Cycle « Nature humaine»
MERCREDI 17 NOVEMBRE 18H30 aux Ateliers du cinéma de Claude Lelouch
par Jean-Pierre Carnet enseignant photo
Le genre du portrait peint, apanage du pouvoir royale et de la noblesse laisse place en 1839 à la photographie. Elle offre à la bourgeoisie l’occasion d’imposer son image triomphante, bien mieux que les grandes peintures d’histoire à l’iconographie complexe, elle peut ainsi revendiquer sa modernité.
« La théorie photographique s’apprend en une heure ; les premières notions de pratique, en une journée… Ce qui ne s’apprend pas, je vais vous le dire : c’est le sentiment de la lumière, c’est l’appréciation artistique des effets produits par les jours divers et combinés… Ce qui s’apprend encore moins c’est l’intelligence morale de votre sujet, c’est ce tact rapide qui vous met en communication avec le modèle, et vous permet de donner, non pas… une indifférente reproduction plastique à la portée du dernier servant de laboratoire, mais la ressemblance la plus familière, la plus favorable, la ressemblance intime. C’est le côté psychologique de la photographie, le mot ne me semble pas trop ambitieux. »
Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar.
Autour du portrait psychologique de Nadar, l’on retrouvera les démarches d’Eugène Disderi, de Charles Nègre, d’Alphonse Bertillon, de Julia Margareth Cameron…
En partenariat avec les Ateliers du cinéma
(Ateliers du Cinéma, 13 Bd Maréchal Joffre, 21200 Beaune)